Si la souffrance a un coût, elle a aussi une valeur monétaire, qui peut être évaluée dans les Commissions d’indemnisation des victimes d’infractions pénales, présentes dans chaque tribunal judiciaire français. À partir d’une minutieuse enquête sur le traitement réservé aux victimes de traite des êtres humains, la sociologue Milena Jakšic montre les multiples éléments non monétaires qui entrent dans l’évaluation de l’indemnisation. D’autant plus si la victime est une femme, étrangère et sans papiers.
Entretien réalisé dans le cadre du dossier « Le flouze complet », Panthère Première n°8, 2022 (en librairie et sur abonnement).