À Marseille, dans le quartier de la Belle de Mai, l’association Mot à Mot transmet depuis cinq ans la langue française à des adultes étrangèr·es, tout en réfléchissant aux rapports de pouvoir tapis dans les modèles d’enseignement. Depuis peu, les formatrices échangent les rôles avec des apprenant·es lors de stages immersifs en kabyle et en arabe, et nombre de participant·es s’investissent dans le fonctionnement de la structure.

Lors d’une table ronde avec les trois salariées de l’association et une vingtaine d’apprenant·es originaires des Comores, d’Algérie, du Maroc, de Roumanie et de Syrie, ces dernièr·es nous présentent le fonctionnement et les positionnements de l’association. Les propos ci-dessous sont extraits, sous la forme de citations, de cette conversation polyphonique alternant les registres de langue.

Entretien co-réalisé avec Mathilde Blézat. Paru dans CQFD n°145 (juillet-août 2016).

Accessible en ligne.